Engagements RSE : La Poste confie son courrier à Cyril Dion

Le groupe La Poste a invité le réalisateur et militant écologiste Cyril Dion dans les coulisses de son service courrier-colis. Une nouvelle forme de contenu à l’heure de l’importance des engagements RSE (responsabilité sociétale des entreprises).

Connu pour ses documentaires Demain et Animal, ou encore Un Monde nouveau sur le site d’Arte, le réalisateur Cyril Dion n’avait jamais réalisé de brand content. Autrement dit de film pour une entreprise.

Céline Baumann, directrice de la communication des services courrier-colis de La Poste, et Laure Mandaron, directrice RSE, lui ont proposé de filmer l’intérieur des plateformes logistiques auprès de facteurs et factrices. Notamment pour confronter les engagements pour le climat du groupe à la réalité de son empreinte carbone.

« Ce n’est pas un film d’entreprise, c’est un film dans l’entreprise »

Avant d’accepter, le réalisateur s’est longuement renseigné sur la stratégie et les engagements RSE de La Poste. Cette dernière s’est fixée des objectifs ambitieux de réduction de ses émissions de CO2, en développant notamment sa flotte de véhicules électriques. Le groupe lui a laissé carte blanche, n’intervenant pas dans le montage final. Le film de 26 minutes intitulé « Facteurs de changement » est visible sur le site de La Poste et sur Youtube.

« Ce n’est pas un film d’entreprise, c’est un film dans l’entreprise », a souligné Philippe Dorge, directeur général adjoint du groupe La Poste, en charge de la branche services courrier-colis, lors de la présentation du film en avant-première le 24 novembre dernier.

« La communication RSE est technique, on ne peut pas se contenter de dire que l’on est plus vert. Ce documentaire remplit bien les fonctions actuelles que l’on attend d’un outil de communication : expliquer, vulgariser, éduquer le consommateur », affirme Céline Baumann.

La où c’est intéressant, c’est que Cyril Dion ne passe pas sous silence les contradictions du groupe, confronté à l’augmentation des livraisons en 24 heures, qui pèsent sur le climat et ses engagements RSE. Au-delà de la communication, ce film se veut un levier de réflexion pour les entreprises, les politiques et les citoyens, renvoyés à leur responsabilité collective.

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